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Faire marée
Pierre-Louis Dumont

Unité 6

Supervisé par Pierre Thibault

Faire marée

Dialogue sensoriel à travers une tectonique du fleuve

E(P)

Faire marée pour les insulaires, ça signifie de prendre le temps de laisser la marée changer. Entre deux bascules du fleuve, le visiteur s’arrête et profite du temps.

L’essai-projet explore comment l’architecture peut raviver notre lien au territoire dans un climat de mondialisation et de globalisation, en s’ancrant dans la figure emblématique du fleuve Saint-Laurent. Situé à la Pointe-du-bout-d’en-bas de l’Isle-aux-Coudres, le projet puise dans les films de Pierre Perrault évoquant la culture insulaire et son imaginaire collectif, notamment à travers la goélette et la fascine pour établir une tectonique du fleuve. Ces éléments culturels incarnent une relation profonde au fleuve, notamment à travers ses cycles, ses paysages et ses atmosphères.

Le projet propose un parcours avec une boucle de 2,5 km suivant une approche d’acupuncture territoriale. Un pavillon marque l’entrée du site. Réalisé en CLT, il monumentalise et réinterprète la coque de la goélette tout en transposant le rythme de la fascine dans une architecture qui dialogue avec l’horizontalité du fleuve.
Le parcours se poursuit par une série d’installations (Écho du fleuve, Karst, Submergé, Sanctuaire) qui magnifient chacune un aspect unique du site. Éphémères, ces dispositifs sont installés majoritairement au printemps et retirés à l’automne par les insulaires eux-mêmes. Cette architecture sensible, parfois bâtie, parfois plus discrète, place le site et les multiples atmosphères du fleuve au cœur de l’expérience vécue en établissant un dialogue entre nature, culture et imaginaire.

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