De plus en plus de jeunes pratiquent des sports spécialisés, notamment dans des programmes sport-études, ce qui les amène à passer une grande partie de leur temps dans des gymnases. Bien que cette spécialisation favorise leur développement sportif, elle les expose également à des défis physiques et psychologiques importants. Le volleyball à Québec connaît un engouement qui dépasse largement la capacité des installations sportives disponibles. Cela crée un véritable obstacle à la pratique de ce sport pour de nombreux jeunes passionnés.

L’état des infrastructures scolaires au Québec révèle une problématique majeure : un grand nombre de bâtiments ont atteint la fin de leur premier cycle de vie, estimé à environ 50 ans. Dans la région de la Capitale-Nationale, environ 64 % des établissements scolaires ont déjà dépassé cette période critique. Conçus à une époque où l’éducation physique n’avait pas le rôle qu’elle occupe aujourd’hui, les gymnases actuels, souvent inadéquats ou obsolètes, ne parviennent pas à offrir un environnement propice à l’épanouissement et à la performance.

Ainsi, bien que la Ville de Québec dispose d’un grand nombre de gymnases, la qualité de ces infrastructures est insuffisante, compromettant le développement des jeunes athlètes. L’héritage sportif se traduit par le sport lui-même et la relève qui va le pratiquer. C’est pourquoi il est important de démocratiser l’accès au sport pour tous et de leur permettre de vivre l’expérience d’un sportif élite.

La rénovation des gymnases est essentielle pour répondre aux réalités actuelles du sport. Trop souvent réduite à des considérations purement fonctionnelles, l’architecture sportive néglige des dimensions essentielles, comme la temporalité, le bien-être psychophysiologique et l’intégration communautaire. Ce projet explore ces aspects à travers une étude de cas au Cégep Garneau, un site idéal pour cette expérimentation, car il a une identité forte et une réputation d’excellence dans le domaine sportif.