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Bibitte Échangiste
Charles Langelier

Unité 4

Supervisé par André Potvin

Bibitte Échangiste

Nouvel organe vital pour la revitalisation des bâtiments énergivores

E(P)

Et si la nouvelle manière de construire n’était plus de démolir, mais de s’accrocher ? Le projet propose un parasite architectural comme geste de résistance à l’obsolescence énergétique du bâti urbain. Greffé à des immeubles vieillissants, ce dispositif capte les pertes thermiques, collecte des énergies délaissées, et réinjecte vitalité et usage dans les interstices urbains négligés.

S’implanter là où l’énergie fuit, là où l’architecture s’essouffle. Utiliser les failles plutôt que les combler. Habiter les défaillances pour en faire des opportunités. Le parasite vient décentraliser les réseaux, multiplier les accès, hybrider les usages. Il capte l’énergie perdue des tunnels, des façades nord et des toitures, pour créer des espaces autonomes, sans dépendre du réseau énergétique centralisé. En exploitant les principes de convection, de conduction et de rayonnement, il permet de redistribuer la chaleur, d’optimiser les charges énergétiques et de revitaliser des structures jusque-là passives.

À la fois extension vitale et entité indépendante, il questionne les notions d’héritage, de dépendance et de transformation. Il ne détruit pas, il s’accroche. Il ne cache pas, il révèle. Il ne répare pas, il vitalise.
Le projet s’inscrit dans une démarche post-énergivore : faire émerger, par le biais de structures opportunistes, une architecture capable de produire, collecter, échanger. Une forme d’occupation tactique, mouvante et symbiotique, qui transforme la ville en organisme en constante réadaptation. Une greffe qui assume pleinement son rôle de déclencheur morphologique, spatial et énergétique.

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