Matières à jouer est une invitation à expérimenter l’espace autrement. Ce projet propose une architecture vivante, conçue pour être activée, parcourue, détournée. Ici, le bâtiment ne s’impose pas comme une forme définitive, il devient un terrain d’expérimentation spatiale et sociale, où chaque geste, chaque interaction, a le pouvoir de le transformer.

Matières à jouer met de l’avant une architecture qui ne se regarde pas seulement, elle se vit, se touche, se parcourt, se transforme. Pensé comme un terrain d’expérimentation spatiale et sociale, ce projet place le ludique au cœur de la conception, non comme une fonction périphérique, mais comme un moteur de lien et de rencontre. Par ses deux volumes ouverts vers la communauté, le lieu cherche à offrir des prises à l’imaginaire et à l’appropriation. Chaque espace devient une invitation au mouvement, chaque volume, une matière à manipuler, détourner, activer. Le projet place le corps et l’expérience sensible au cœur de la conception, l’architecture se découvre en marchant, en touchant, en explorant.

Les usagers ne sont pas de simples occupants, ils deviennent acteurs du lieu, co-créateurs de ses usages, de ses rythmes, de ses ambiances. Par leur engagement corporel avec les espaces, ils construisent, par petites touches, un récit collectif en constante évolution. L’architecture devient ainsi le support d’une dynamique communautaire, favorisant l’émergence de liens spontanés et d’usages imprévus.

C’est dans cette liberté d’interaction, qu’il s’agisse de découvrir un détour ou de partager un geste, que le jeu devient un langage commun, et que l’espace participe à construire la communauté autant qu’elle la transforme. Le projet se veut ouvert à tous, accueillant, et fait du quotidien un terrain d’expression et d’émancipation.